INTERVIEW
Interview de Nathalie Nicoloff
« Fondatrice de l’association
Juste humain « ,
«;-Céline Pilati : « Mme Nicoloff, vous êtes la présidente de l’association Juste humain et surtout la fondatrice. J’allais dire la créatrice mais c’est vrai que c’est mieux la fondatrice. Donc vous existez depuis plus de 10 ans. »
–Nathalie Nicoloff : « Voilà. On a commencé en 2011 ».
–Céline Pilati : « Quand vous avez créé Juste humain, c’était dans quel but ? »
–Nathalie Nicoloff : « Alors l’association Juste humain, donc elle a été créé pour apporter l’art et la culture aux enfants hospitalisés à long terme. Qui sont soignés contre un cancer ou d’autres pathologies lourdes. Qui obligent des hospitalisations assez longues. Et à travers l’art et la culture, l’envie, c’est de les valoriser, de créer du lien social, parce qu’ils sont souvent isolés. Et aussi des envies d’avenir, en ayant connaissance du cursus des professions de l’art et la culture. »
–Céline Pilati : « Alors, comment ça se passe. Un enfant est malade, il est à l’hôpital. Vous intervenez comment ? Vous lui apportez un clown ? Vous lui apportez un musicien ? Vous faites comment ? »
–Nathalie Nicoloff : « Alors, le clown, on ne fait pas parce qu’il y a des associations qui le font très très bien. Donc on laisse la place à ces associations. Mais en revanche, nous, d’abord, on va aller auprès du service. C’est à dire qu’on va aller voir les chefs de services, les animateurs, les éducateurs, pour voir les besoins du service. Parce qu’on essaye de faire du sur-mesure. Et selon les envies, les demandes des patients et ce qu’on envie de développer les hôpitaux, on va leur proposer des projets. Ça va être sur le théâtre, sur la musique, sur le cinéma, sur la mode, sur l’art graphique aussi. Donc il y a pleins de possibilités d’actions. Et après donc on va les faire sur-mesure, selon les contraintes de l’hôpital. Selon les pathologies, les contraintes ne sont pas forcément les mêmes dans les services. Donc on va en tenir compte et faire des propositions qui peuvent se développer facilement dans l’hôpital. »
–Céline Pilati : « Oui, parce que ça se passe dans l’hôpital, ils ne sortent pas de l’hôpital pour venir aller voir un spectacle ? »
–Nathalie Nicoloff : « Alors, on le fait aussi mais c’est vraiment le cœur du métier, enfin, le cœur de l’association ; c’est vraiment de travailler en milieu hospitalier. Maintenant c’est vrai qu’on fait des propositions de sorties au théâtre, au musée, à des concerts. Parce que c’est aussi un moment familial, que les familles adorent, elles en profitent. Ce qui est important, c’est que c’est l’enfant malade qui va inviter sa famille. C’est à dire que souvent l’enfant se sent un peu comme un poids. Enfin le mot n’est pas très joli, mais en tout cas, voilà, c’est vrai que ça chamboule pas mal, en tout cas, la famille. Et d’un seul coup ils sont porteurs de quelque chose d’ultra-positif. Ils vont inviter leurs frères et sœurs et leur famille à une sortie super sympa. »
–Céline Pilati : « D’accord. Au niveau des interventions, est-ce que c’est un calendrier respecté ? C’est une fois par mois ? Comment vous intervenez en fait ? »
–Nathalie Nicoloff : « Alors, on intervient différemment selon l’action et l’hôpital. Il y a des actions par exemple musicales, qui se déroulent chaque semaine à l’hôpital. Donc là on est présent chaque semaine. Après, les ateliers ciné/télé, qu’on fait en collaboration avec le Festival de la Fiction de la Rochelle, on les programme au fur et à mesure. On en fait plusieurs, par mois. La semaine de la mode, c’est un one shot, où les enfants réalisent des vêtements avec des couturières, avec des marraines de cœur. C’est une fois par an. Et le concours national de dessin aussi est une fois par an. Après voilà, il y a différents ateliers qui sont programmés au fil du temps. Donc on voit selon les possibilités des artistes, des intervenants mais aussi des hôpitaux. Parce qu’il y a d’autres associations qui œuvrent aussi à l’hôpital donc il faut que chacun puisse trouver sa place. »
–Céline Pilati : « Donc nous n’intervenez pas que dans un seul hôpital ? »
–Nathalie Nicoloff : « Non. Alors, on est surtout en Île-de-France, mais après on est dans 27 hôpitaux à travers la France et en outre-mer aussi. »
–Céline Pilati : « Donc là on se trouve au Festival de la Rochelle, au Festival de la Fiction, dont vous êtes partenaires, depuis quelques années déjà il me semble. »
–Nathalie Nicoloff : « Oui. Alors le Festival de la Fiction de la Rochelle soutient Juste humain depuis 2016. Donc ça fait déjà quelques années qu’ils nous aident. Justement, notamment à mettre en action ciné/télé à l’hôpital. Alors, c’est quoi une action ciné/télé ? L’idée c’est de faire rencontrer des artistes de ce milieu-là aux enfants. Donc on va avoir des comédiens, des scénaristes, des réalisateurs qui interviennent à l’hôpital pour partager leur passion de la profession. Donc ils vont parler un peu de comment ils sont arrivés jusqu’à ce métier déjà, le cursus on va dire, les écoles de formations. Des anecdotes aussi parce que je trouve ça important de partager des anecdotes du métier, ce côté assez fou parfois, où la chance est très importante. Et après l’idée, c’est surtout de les mettre en action. Voilà, toutes les actions, nous on veut les mettre en action. Ce n’est vraiment pas pour rien que ça porte son nom. Nous créons des ateliers d’improvisation avec les comédiens. Que ça soit en groupe ou dans les chambres de l’hôpital avec un seul enfant. »
–Céline Pilati : « Maintenant que vous êtes reconnu, car au fil des actions, on parle de vous, on vous reconnaît, est-ce que, quand vous arrivez à l’hôpital, vous avez la sensation, qu’on vous attend en fait. On attend que l’association Juste humain vienne intervenir ? »
–Nathalie Nicoloff : « Oui. Alors au début, c’est vrai que c’est nous qui avons fait la démarche d’aller vers les services, parce qu’on n’était pas connu et qu’il faut montrer patte blanche. C’est très important d’entendre que toutes les associations n’ont pas accès à l’hôpital et qu’il y a un tri qui se fait, de par les compétences, de par le professionnalisme. Et les équipes, la façon dont elles gèrent le contact avec l’enfant malade et les familles. C’est très important, voilà. Il ne faut pas faire n’importe quoi. Et au fur et à mesure évidemment, le bouche à oreille se fait. Alors, il y a les patients qui vont porter l’association. Mais aussi les services. Donc les professeurs, les éducateurs, les chefs de services qui ont connaissance de notre activité et vont avoir envie qu’on soit présent à leur côté. »
–Céline Pilati : « Au niveau d’ici, pour le Festival de la Rochelle, si j’ai bien lu, c’est 2 euros par accréditation , qui sont reversés à l’association. Et comme le Festival prend de plus en plus d’ampleur, il y a de plus en plus de personnes qui seront accréditées, pour vous, c’est quand même une petite somme qui peut être, après, utilisée pour les enfants. »
–Nathalie Nicoloff : « Oui, c’est un soutien important, qui va nous soutenir sur toutes les actions, sur la globalité de nos actions. Donc évidemment, oui, on y tient à ce partenariat. C’est bien sûr un partenariat donc du coup, financier mais pas seulement., vous l’aurez compris. Les actions que l’on fait avec Stéphane Strano, Pauline Hertault et leurs équipes sont très importantes. Ils sont là à l’hôpital avec nous, je tiens à le dire. Parce que ce n’est pas juste, voilà, on donne 2 euros, ce qui est déjà formidable, par accréditation, évidemment et toute association a besoin d’un soutien financier. Mais ça va au-delà de ça. Il y a quelque chose de plus important, un supplément d’âme à notre partenariat. Et quand je vois Pauline et Stéphane venir à l’hôpital et encore une fois, le reste de l’équipe, je les sens très investis et c’est très agréable pour nous de savoir que l’histoire se construit et devient de plus en plus forte au fil des années. »
–Céline Pilati : « Est-ce qu’on peut parler de chiffres de l’association ? Est-ce qu’il y a une cotisation avec des membres ? Comment cela fonctionne ? »
–Nathalie Nicoloff : « Alors, oui, on peut cotiser à l’association, devenir membre de l’association via notre site. On peut faire des dons, idem, via notre site ou les réseaux sociaux. Parce qu’il y a toujours le lien qui est indiqué quelque part. Et on est aussi toujours à la recherche de bénévoles, pouvant intervenir à l’association. Parce qu’on a des personnalités, mais pas seulement. Parce que vous aurez compris qu’on intervient beaucoup donc on ne va pas leur demander, chaque semaine, d’être là, à l’hôpital. On adorerait. Mais ce n’est pas possible, selon leur planning. Donc si on a envie d’être bénévole, si on est artiste et très talentueux, on est le bienvenu. Si on a envie de faire de l’encadrement aussi de sorties, comme on l’évoquait, c’est aussi possible. Et après on a des actions festives aussi à l’hôpital. Parce que c’est vrai que dans les services c’est toujours un peu compliqué. Et il faut toujours une préparation à ce moment-là, pour pouvoir intervenir à l’hôpital. Parce que l’idée, c’est que la personne qui intervint soit épanouie et que ça soit du plus et pas quelque chose de trop dur. Donc il y a une préparation par rapport à ça. Et après pour les artistes, c’est pareil, il y a des moments très festifs où c’est plus simple que juste intervenir en chambre. En chambre, c’est toujours, on rentre dans l’intimité du patient donc c’est un peu plus lourd. Mais en tout cas, voilà, tout est fait pour que tout se passe pour le mieux pour tous les intervenants. Donc on a besoin de bénévoles en effet, rejoignez-nous. »
–Céline Pilati : « Est-ce qu’on peut donner un exemple, justement, sur une ou deux actions qui ont été réalisées il y a quelques temps et avec quel artiste? »
–Nathalie Nicoloff : « Oui, alors je vais revenir sur les ateliers ciné/télé, pour avoir du sens avec le Festival de la Fiction, où sont intervenus Loup-Denis Elion, Jennifer Dubourg-Bracconi, des comédiens. Il y a eu aussi Mayel Elhajaoui et Solène Hébert qui sont venus intervenir. Ils sont venus à l’hôpital auprès des enfants. »
–Céline Pilati : « Est-ce qu’aussi, maintenant, du côté de l’hôpital, on en a parlé tout à l’heure, ils viennent vous chercher finalement, parce que maintenant ils savent que vous faites des actions. Est-ce que du côté des artistes, aussi, vous avez de temps en temps, qui tape à la porte, bah nous on est peut-être un peu dispo, on pourrait venir aussi ? »
–Nathalie Nicoloff : « Oui, alors il y en a. Dans les personnalités, c’est beaucoup du bouche à oreille. Et je pense que c’est rassurant aussi pour les personnes, un peu plus dans la lumière, de savoir que l’association est saine, que le travail est beau. Et qu’ils vont s’épanouir aussi dedans. Donc c’est vrai qu’un comédien va en parler à un autre, ou à un musicien et ça va se faire plus facilement, bien évidemment qu’avant. Il ne faut pas oublier que l’association, au début on n’était que deux. Donc évidemment, c’était juste, donc on portait beaucoup. Et qu’au fur et à mesure, il y a une toile qui s’est tissé, une toile vertueuse, et d’artistes qui ont de plus en plus envie d’intervenir à nos côtés. »
–Céline Pilati : « Alors, justement, vous étiez deux au départ. Qu’est-ce qui vous est passé par la tête, pour dire, tiens, je vais créer une association pour les enfants à l’hopital et voilà, c’est ce que je veux faire. »
–Nathalie Nicoloff : « Alors, l’association, c’est pas venu comme ça. Ça a été un chemin personnel. Ma mère est décédée d’un cancer et à un moment, j’ai eu envie d’intervenir et de m’engager pour lutter, entre guillemets, à ma façon, contre certaines choses, qui moi, m’avaient troublées, en tant qu’accompagnante. Notamment, se dire qu’on n’a pas envie qu’une personne malade, qui nous est chère, soit réduite à sa pathologie. Donc l’idée c’était de montrer, de mettre en exergue un peu, tout le potentiel, tout le talent de ces personnes qui existent déjà. Mais c’est vrai que la maladie mange le patient et le réduit. Voilà on parle de cancéreux à un moment et je trouve ça très dur ce terme-là, même si, voilà, c’est comme ça. Et d’un seul coup, moi, j’avais envie que les personnes se relèvent – le lapsus est beau mais – se révèlent en tout cas. Se relèvent et puis redécouvre s’il le faut, leur potentiel et aussi pour l’entourage. C’était important. Donc il y avait cette notion-là. Mais aussi cette notion de lien social, où le lien se fait peau de chagrin parfois, parce que la maladie prend trop de place. Et du coup, recréer du lien social avec l’extérieur. Je trouvais ça important. Et enfin, il y a aussi cette notion de transmission de talents, de valeurs. Et en effet, les métiers artistiques sont des métiers de paillettes mais pas seulement. Il y a du travail, beaucoup de travail. Il y a un peu de chance et beaucoup de travail. Donc c’est aussi montrer que la rigueur, dans l’artistique, est importante. »
–Céline Pilati : « Justement, au fil du temps, parce que là ça fait plus de dix ans, vous n’êtes plus deux maintenant. Vous êtes combien aujourd’hui dans l’association ? »
–Nathalie Nicoloff : « On est à peu près 150, entre les artistes et les bénévoles. Notamment avec l’ouverture d’antennes en région. Donc ça fait du monde et j’en suis ravie parce que ça veut dire que plus on a de personnes qui nous entourent, plus on peut développer de projets donc ça c’est important. Alors après, il faut les fonds bien sûr. Parce que sans financement, on a du mal. Au bout d’un moment, on se retrouve retranché, à ne pas pouvoir développer. Mais en tout cas, l’humain est important et permet de faire beaucoup, beaucoup de choses. »
–Céline Pilati : « Est-ce que vous avez quelque chose qui vous dit, il faut encore aller plus loin ? Qu’est-ce qu’on pourrait développer, qu’est-ce qu’on pourrait souhaiter à Juste humain aujourd’hui, pour dire, il faut encore aller plus loin dans notre action ? »
–Nathalie Nicoloff : «Oui, alors ça, c’est clair. C’est à dire qu’on a de plus en plus de demandes, on l’évoquait avant. On a de plus en plus de demandes et des fois on ne peut pas y répondre. Donc pour moi c’est extrêmement frustrant de me dire que je n’ai pas assez d’argent, je n’ai pas assez de bénévoles. Ou de partenaires parce que les financements, c’est important. Mais on a aussi des partenaires de compétences donc, ils vont nous apporter du matériel. Et moi je suis très frustrée de ne pas pouvoir répondre aux demandes. Et on en a de plus en plus. Et comme je veux que les choses se fassent bien, voilà, ça prend du temps, il faut des moyens, humains, financiers. Et voilà, ça nous permettra de développer plus d’actions. Mais c’est la frustration de ne pas pouvoir offrir ce qui est demandé et attendu par les hôpitaux, et les enfants surtout. »
–Céline Pilati : « Quelque part, vous réalisez les rêves de certains enfants ? Parce que je pense, qu’il y en a certains, des enfants qui sont malades et qui continuent des rêver. »
–Nathalie Nicoloff : « Oui, alors, c’est vrai que l’association n’a pas vocation à faire des rêves à l’hôpital, parce qu’il y a des associations qui le font. Petit Prince par exemple fait les rêves d’enfants, très spécifiquement. Évidemment, lorsqu’on amène certains artistes sur le service, il y a une émulation qui se créer, il y a une énergie, pleins de bonnes choses qui sont partagées. Ils sont très heureux, ils prennent des photos, ils conversent avec eux. Il y a quand même quelque chose de magique. Il y a des fois des enfants qui sont fans, donc évidemment là, on comprend qu’on réalise un rêve. Maintenant, si on nous demande d’emmener un enfant sur une île paradisiaque, on ne le fera pas. Ou de nager avec les dauphins, on ne le fera pas. On va faire d’autres choses magnifiques mais pas un rêve spécifique. Mais je sais qu’on apporte du rêve, sans le vouloir. Et ça c’est formidable. »
–Céline Pilati : « Vous amenez du rêve, vous amenez les artistes. Peut-être un artiste qui vient avec sa guitare ? car le piano, ce n’est pas facile a déplacer. »
–Nathalie Nicoloff : « si, on en a, on a des claviers à l’hôpital en effet, c’est comme le piano. On amène en chambre des fois. On le porte avec nos petits bras. »
–Céline Pilati :: « Est-ce qu’il y aurait un défi, là, aujourd’hui, et se dire ça on ne peut pas parce que, justement, il faut se déplacer jusqu’à l’hôpital, mais on ne peut pas. Est-ce qu’il y a un défi que vous ne pourriez pas réaliser ? »
–Nathalie Nicoloff : « Je pense que c’est plus une sensibilité d’un artiste qui nous sera demandé. Ou sur le moment, où on lui demande, il ne se sentira pas prêt à l’hôpital. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne le fera jamais. Je vois notre marraine officielle, Valérie Benaim, m’a dit qu’elle travaillerait énormément en coulisse pour nous, ce qu’elle a fait pendant des années. Ce qu’elle fait toujours d’ailleurs. Mais que pour le moment, elle ne se sentait pas prête à aller à l’hôpital. Quoi qu’il en soit, elle est venue cette année. Donc elle s’est dépassée, et vraiment je la remercie infiniment. Parce que je sais combien c’était difficile pour elle. Elle a fait la semaine de la mode avec nous. Donc les enfants créent leurs vêtements et après défilent avec des marraines de cœur. Et là, cette année, pour nos dix ans, on a eu la chance d’avoir Valérie à nos côtés, Valérie Benail. Et ça a été un très grand bonheur. Je pense qu’en effet, pour certaines personnes, selon sa vie, selon ce qu’on est en train de vivre ou le chemin qu’on a autour de la maladie, le moment sera là ou pas. Mais ce n’est pas impossible. C’est juste une histoire de temps. »
–Céline Pilati : « Pour la marraine justement, vous n’avez qu’une seule marraine, qu’un seul parrain ou vous avez plusieurs marraines, plusieurs parrains au fil du temps ? »
–Nathalie Nicoloff : « Alors, on a notre marraine officielle et notre parrain officiel. Donc Valérie Benaim et Slimane. Qui est venu chanter à l’hôpital et qui a fait un concert en faveur de l’association et qui intervient dès qu’il le peut. Et après on a ce qu’on appelle, nos marraines et nos parrains de cœur qui interviennent sur d’autres actions. Parfois peut-être plus au quotidien, selon leurs compétences artistiques. Donc on évoquait Solène Hébert, Mayel Elhajaoui. On a beaucoup de comédiens de la série à succès DNA je vous avouerai. Parce que j’ai un ami qui est réalisateur sur la série et qui a beaucoup parlé de Juste humain. On a aussi Marie Catrix, Juliette Tresanini. J’ai rencontré Charles, qui jouait Xavier dans la série aussi, qui est très intéressé par nos actions. Après, on a Jennifer Dubourg-Bracconi également. On a eu Anggun qui était venue, Michèle Laroque, via Valérie Benaim, qui avait parlé de l’association. C’est beaucoup du bouche à oreille encore une fois, ce qui est toujours rassurant. Donc on a beaucoup d’artistes qui interviennent comme ça, qui sont nos parrains, nos marraines de cœur. Il y a Sophia Essaïdi aussi, qui est au festival en ce moment, qui avait fait une semaine de la mode à nos côtés. Donc on a pas mal de monde en effet, pour le plus grand bonheur des enfants. »
–Céline Pilati : « Une dernière question, ce n’est pas une question en fait. Face à la caméra, un appel : qu’est-ce que les gens peuvent faire pour vous aujourd’hui ? »
–Nathalie Nicoloff : « Il y a plusieurs choses qu’on peut faire pour nous. Il y a déjà nous suivre sur les réseaux sociaux, s’intéresser, être sensibilisé un peu aux actions de l’association, qui va faire écho à d’autres associations. Mais voilà, je vais défendre la mienne pour le coup. Si on a envie d’être bénévole à l’association, on peut nous joindre via notre site ou sur les réseaux sociaux évidemment. Donc on reviendra vers les personnes. Et enfin, un soutien financier. On l’a évoqué, les dons, qui sont défiscalisables, je tiens à le dire, parce que ça change souvent la donne. Et idem, via notre site ou les réseaux sociaux, ils trouveront facilement les liens pour nous soutenir. »
–Céline Pilati : « D’accord. Merci beaucoup Nathalie. »
–Nathalie Nicoloff : « Merci beaucoup. »
Interview réalisée par Céline Pilati – Texte et photos par Céline Pilati
Nathalie Nicoloff et Slimane (parrain de l’association Juste Humain)