Follow  (13ème rue) Production Bonne Pioche

Un tueur en série sévit à Paris. Sa méthode : utiliser les réseaux sociaux pour traquer ses victimes. attirant ainsi l’attention de Léna, community manager de la police. Grisée par l’adrénaline, et un besoin de reconnaissance, elle glisse alors dans un jeu dangereux en acceptant de communiquer avec ..

Ce thriller est une production de Bonne Pioche Story ^,, réalisée avec la participation de 13 rue en association avec SG Image 2022, Indéfilms 12 et Cinémage 18.

Marie Colomb (Léna), Marilyne Canto (Commissaire Agathe Ruffin) et Vincent Heneine (Samir)

Céline Pilati : « Bonjour mesdames, nous sommes là au Festival de la fiction de La Rochelle et donc vous êtes là pour la série Follow, pour 13ème rue. C’est une série innovante, basée sur du thriller. Il y a du suspens, de la tension. Comment avez-vous réagi  quand vous avez reçu la proposition pour cette série ? »

Marie Colomb : « Alors moi j’ai fait un casting et puis on m’a dit que j’étais prise. J’étais très contente. J’étais très emballée pour jouer ce personnage. Et puis j’ai parlé avec le réalisateur, de nos envies, du personnage et j’ai vite vue qu’on était sur la même longueur d’onde et j’avais super envie de travailler avec lui ».

Marilyne Conto : « Moi j’ai rencontré Louis Farge (réalisateur) et j’ai très vite senti que je m’entendrais bien avec lui, qu’on allait vraiment venir en force et qu’on allait bien travailler ensemble. Et le scénario m’intéressait parce que je trouvais qu’il y avait une forme de modernité sur la manipulation, sur une enquête où l’on est manipulé, où les flics sont manipulés et je trouvais ça assez intéressant de se dire, comment, nous on va être perdu et justement comment on va être aidé par cette femme qui s’y connaît vraiment. »

Céline P : « Marie, dans la série, vous interprétez le rôle de Léna, vous êtes community manager. Vous n’avez finalement pas fini votre formation, d’accord, et vous voilà d’un coup, catapulté chez les policiers, mais chez des policiers qui sont un peu plus durs, par rapport à vous. Au début votre personnage semble être fragile   Et on vous sent, petit à petit, prendre de la force et de l’assurance. Parce que c’est vous qui êtes quand même au contact avec le tueur, si on peut le dire, sans spoiler. Et comment vous avez, justement, travaillé ce personnage ? »

Marie C : « j’ai essayé de travailler sur l’émotion des personnages. Effectivement, c’est quelqu’un qui au départ, je pense, se retrouve alternant, à la Préfecture de Police en tant que community manager. Je ne pense pas que ça soit sa passion au départ. C’est une fille qui est un peu perdu, qui cherche du sens à sa vie et qui s’ennuie un peu. Elle travaille avec un boss qui n’est pas forcément toujours agréable, qui lui marche un peu souvent dessus. Et donc elle se retrouve tout d’un coup, à pouvoir participer à une enquête. C’est beaucoup plus excitant. Et je pense que c’est une fille qui a pleins de facettes, parce qu’on peut la penser fragile et en même temps, c’est une fille qui est très curieuse. C’est une fonceuse. Il y a pleins de moments où pleins de gens auraient eu peur et auraient arrêté très vite. Mais non, elle, elle continue, elle ne se rend pas compte du danger. » 

Céline P : « Le personnage de Lena est malmené on bout d’un moment, la commissaire lui dit « bah non, on a plus besoin de toi », ce n’est pas évident. ! n’est-ce pas ? »

Marilyne C: « Non, c’est pas évident parce que je pense que ce personnage, ce commissaire, elle a l’intuition que vraiment, Léna peut aider l’enquête. Au début, elle n’est pas spécialement sensible à la personnalité de Léna. Et au fur et à mesure, évidemment, elle est obligée de lui dire de partir parce qu’il n’y a pas de résultat. Mais quand même, elle a l’intuition, qu’en fait, elle se retrouve dans les expériences, comme disait Marie. C’est à dire que c’est quelqu’un d’assez déterminée Léna, malgré tout. Je pense qu’il y a un rapport de fille à mère, et de mère à fille, qu’elle a envie de passer le relais et elle voit en Léna ce qu’elle a pu être au début ou ce qu’elle est. Et elle est fragilisé, ce personnage de commissaire justement, parce qu’elle est larguée. Et c’est la première fois où vraiment, elle n’a pas les codes, elle ne sait pas comment faire. Et elle sait que, par Léna, elles vont travailler ensemble et leurs deux intelligences vont faire que, elles vont réussir à mener cette enquête. Et c’est ça que je voulais dire aussi, ce qui est très beau dans ce scénario, c’est que c’est deux personnages de femmes très fortes et qui sont au cœur de l’enquête, avec Samir évidemment. Qui est juste là. » Il nous rejoint pour l’interview (sourires)

Vincent H : « Bonjour, quelle introduction, c’est adorable. Vous parlez bien, j’ai écouté et je suis très ému. »

Céline P : « Samir, vous avez un personnage un petit peu atypique. Au début, au premier épisode, vous êtes le seul à croire en Léna. Et justement, c’est vous qui faites la liaison, pour qu’elle vous rejoigne et qu’elle puisse justement, apporter ce qu’il faut dans cette enquête. »

Vincent H : « Oui, tout à fait. Il y a aussi que mon personnage a un petit coup de cœur, pour Léna Martinet. Et surtout, elle, elle connaît un monde que lui ne connaît pas vraiment donc ils sont assez complémentaires là-dessus. »

Céline P : « Comment vous avez travaillé votre personnage, justement, pour ce rôle-là ? »

Vincent H : « J’ai été voir des copains qui sont policiers, pour chopper deux ou trois tiques que ce soit de langage ou même corporels, que certains policiers fonctionnaires font. Je me suis beaucoup renseigné sur la police criminelle. Puis j’ai aussi voulu être policier quand j’étais plus petit donc ça m’a peut-être aidé aussi. »

Céline P : « Justement, puisqu’on l’évoquait à l’instant, il y a deux rôles de femmes très fortes à l’écran, on le voit bien. Comment, les personnages masculins, dans cette série, ont pu, justement, se mettre à côté et dire, bah finalement, c’est elles les plus fortes. »

Vincent : « C’est surtout, je pense, qu’elles ont le pouvoir dans la série, et oui, vous avez le pouvoir. »

Marie et Marilyne : « On n’a pas dit le contraire. On le prend ! » (Sourires)

Vincent : « Vous avez le pouvoir et je crois que c’est une espèce, pas de hiérarchie, j’allais dire connivence, mais non, pour les hommes de la série, c’est normal de les écouter. Elles ont souvent raison en plus, dedans. Et puis il y a l’expérience, avec la commissaire. »

Céline : « Merci beaucoup et longue vie à Follow. On attend la suite. »

Vincent, Marie et Marilyne : « Merci. »

Interview réalisée par Céline Pilati – Texte et photos par Céline Pilati

Marilyn Canto Équipe série FOLLOW,  Festival Fiction La Rochelle.

La nouvelle série Follow pour 13ème rue. remporte le prix de la meilleure série 52′