Annabelle Lengronne
Interview de Annabelle Lengronne
-Céline Pilati : « Annabelle vous interprété le rôle principal de « Cuisine interne » diffusé sur 13ème rue, nous pouvons le qualifier de thriller gastronomique. Dès le début, nous découvrons, votre personnage, une cheffe de cuisine entourée d’une brigade en difficulté, est-ce naturel pour vous de cuisiner ou avez-vous préparer votre rôle en prenant des cours de cuisine ? »
-Annabelle Lengronne : « Pour que l’on croit à cette cheffe, Adriana, et en son professionnalisme, moi évidemment j’ai eu besoin d’aller rencontrer des professionnels de la cuisine ainsi que les autres acteurs. Donc on est allé dans une école hôtelière. Moi j’ai pris des cours privés avec la cheffe Anto Cocagne qui est dont une jeune femme qui travaille autour de la cuisine africaine et qui a élaboré la plupart des menus que l’on peut découvrir dans la série. On apprend en tant qu’acteur un métier en accéléré pour donner l’illusion. Et donc pour ça il faut aller au contact de ceux qui savent vraiment faire quoi. »
-Céline P. : « Est-ce que, quand on vous a proposé ce scénario, vous avez dit oui tout de suite ? Et si vous avez dit oui, qu’est-ce qui vous a motivé justement dans ce personnage, pour dire : oui, j’y vais ? »
-Annabelle L. : « Moi ce qui m’a motivé c’est que, il n’y a pas eu de casting et le réalisateur et la chaîne me voulaient, moi, donc c’est extrêmement flatteur. C’est un peu stressant aussi. Il fallait que je sois à la hauteur. Et ce qui m’a motivé dans ce personnage, c’est que c’est quelqu’un qui ne se connaît peut-être pas tout à fait, qui est dépassé, mais qui se surpasse, plus que jamais pour sauver son restaurant, pour se sauver elle-même. Et c’est le rôle d’une femme qui s’en sort grâce à son professionnalisme, le rôle d’une femme noire, et sans l’aide d’un homme et ça c’est quand même assez rare. Et en ce moment, il se passe des choses géniales au niveau de la représentation, que ce soit du genre ou de la couleur de peau. Et donc c’est super, voilà. »
-Céline : « Oui, cela est réussi, on voit une cheffe. »
-Annabelle L. : « Merci. »
-Céline : « Vous avez tourné dans une cuisine, cela est assez étroit, ça se voit à l’image quand même que ce n’est pas grand, cela vous a t-il apporté des difficultés de se sentir comme dans un huis-clos ? »
-Annabelle L. : « Moi ça m’a aidé, mes autres collègues aussi. On s’est dit entre nous, ça c’est que, la promiscuité, le stress, les conditions de travail, être précis et inventif dans un si petit espace, c’est exactement ce que vivent les professionnels de la cuisine donc finalement, il le fallait peut-être. »
-Céline : « Avez-vous eu déjà des retours du public, peut-être, ou pas encore ? »
-Annabelle L. : « On vient de sortir de la projection, du Festival de la Rochelle et les gens sont ravis, les gens avaient faim en sortant de la projection et ils ont envie de savoir ce qui arrivera ensuite parce qu’à partir du deuxième épisode, la tension commence à monter donc c’est très bien, très prometteur. »
-Céline : « Oui, parce que dans le premier, il y a beaucoup d’actions. Dans le deuxième aussi. Le thriller devient de plus en plus intense. Il y a combien d’épisodes encore derrière ? »
-Annabelle L. : « Il y a six épisodes en tout, donc il en reste quatre. »
-Céline : « Il en reste quatre, donc cela va monter encore plus haut, plus intense ? »
-Annabelle L. : « Oui, c’est ça ! »
-Céline : « Aie, aie, aie ! Nous n’allons pas dévoiler la suite »
-Annabelle L. : « Et oui ! » (Sourires)
-Céline : « Au niveau de votre personnage, est-ce que vous, vous avez apporté quelque chose de personnel dans ce personnage, ou vous avez joué et interprété ce personnage sans vraiment mettre quelque chose de vous là-dedans ? »
-Annabelle L. : « Quand on interprète un personnage, on met forcément, toujours quelque chose de personnel. Ce que j’ai mis là-dedans, c’est bien personnel. La similitude entre Adriana et moi, c’est qu’on est deux jeunes femmes passionnées par leur métier et on doit apprendre à se connaître pour pouvoir se sortir des difficultés et se surpasser. »
-Céline : « Est-ce qu’en voyant justement le retour déjà un peu du public, est-ce que vous dites, si le public, apprécie, c’est que j’ai bien fait mon travail, mais j’aimerais encore aller plus loin, finalement, on attend une suite… ? »
-Annabelle L. : « Je pense que nous avons bien fait notre travail, tous ensemble. C’est un groupe d’acteurs que je ne connaissais pas du tout en arrivant sur ce projet. C’est la première fois que j’arrive sur un projet en ne connaissant personne. Et de par la difficulté du tournage, le peu de temps qu’on a eu, on s’est tous serré les coudes et donc, c’est un travail collectif, qui a été récompensé par l’accueil qu’on a eu ce matin. Et donc déjà, il faut que la série soit appréciée, découverte par les spectateurs et ensuite, on verra pour la suite. »
-Céline : « Mais, on peut imaginer qu’il peut y avoir une suite ? »
-Annabelle L. : « Mais j’espère. » (Sourires)
-Céline : « Justement, en arrivant sur un projet si fort, comme ça, avec des comédiens avec qui, vous n’a jamais encore travaillé, finalement, on s’entend bien et pourquoi pas faire encore autre chose ensemble ? »
-Annabelle L. : « Oui, auparavant, non, c’est sûr, que, une brigade s’est formée là, oui, ça s’est sûr. »
-Céline : « Et donc, vous avez envie, peut-être de retourner avec les mêmes personnes encore ? »
-Annabelle L. : « Oui, j’espère parce que de toute façon, si y a une suite, il y aura évidemment les mêmes personnes, parce que ces personnages ont vécu tellement de choses ensemble, qu’ils ne peuvent pas se quitter comme ça. »
-Céline : « D’accord. Pouvez-vous décrire un petit peu plus votre personnage pour donner encore plus envie au public d’aller le voir ? »
-Annabelle L. : « Oui. Donc, Adriana, qui a une sœur qui s’appelle Stella et qui été élevée par sa mère. Sa mère qui est une femme un peu comme elle, un peu solitaire, même dur quelques fois. Et tous les efforts qu’elle fait pour se réaliser, réaliser son restaurant, elle aimerait bien que sa mère les voient. Ce qui n’est pas forcément le cas. C’est plutôt quelqu’un qui va dire « bien mais peut mieux faire ». Sa sœur Stella ne lui ressemble absolument pas. C’est très joli cette relation qu’elles ont toutes les deux parce qu’elles se soutiennent et se respectent dans ce qu’elles sont. Et notamment dans leurs aventures. Et, je pense que Adriana connaît peut-être plus son métier qu’elle-même. »
-Céline : « Interpréter ce personnage fort, justement à l’écran, pour vous, cela a été une difficulté ou dès le départ vous vous dites, bah c’est moi le personnage, mais je suis avec une brigade. Donc si moi j’avance, il faut qu’ils avancent aussi, en même temps ? » »
-Annabelle L. « : La corrélation amusante entre le travail de comédien et la brigade du Ballas, c’est que oui, on est en travail d’équipe et tout ça est tellement bien écrit que nous en tant que comédien, on s’est prêté au jeu, même en dehors des scènes, il y avait encore ce fonctionnement, cette hiérarchie. Ceux qui jouent les personnages un peu criminels, restaient dans leur personnage. »
-Céline : « Les méchants d’un côté et les gentils de l’autre c’est ça. » »
-Annabelle L. : « Oui, on a très bien été distribué. »
-Céline P. : « D’accord. Vous, personnellement, comment vous êtes arrivée à la fiction, que ça soit à la télé, ou au cinéma, qu’est-ce que qui vous a donné envie, un jour, enfant peut-être, ou plus tard, de dire, tiens, c’est ce que je veux faire, je veux être comédienne ? »
-Annabelle L. : « J’ai malheureusement vécu du harcèlement scolaire pendant une dizaine d’années et quand je suis arrivée au lycée, j’ai commencé à faire du théâtre. Et c’était la liberté et la liberté d’être soi-même sur un plateau. Cela m’a beaucoup aidé de manière personnelle. Ensuite j’ai fait une école de théâtre, toujours pour les mêmes raisons, pour me sentir bien, pas forcément pour être comédienne. Et il se trouve que j’ai été repérée par un agent et j’ai commencé à tourner en 2008. Et c’est en arrivant, la première fois sur un plateau de tournage que je me suis dit, je vais peut-être faire ça en fait. Et c’est la plus belle rencontre que j’ai fait dans ma vie, avec le cinéma. »
-Céline : « Est-ce que vous avez des projets de tournage, là, bientôt ? Vous pouvez nous en parler ? »
-Annabelle L. : « Oui. Alors, j’ai le rôle principal du prochain film de Léonor Serraille, qui avait réalisé « Jeune femme » il y a quelques années et qui avait eu la caméra d’or, à Cannes. Donc ce film, sortira en 2023. Ensuite, je jouerai dans le film de Julien Rambaldi, qui sortira le 25 novembre. Et j’ai le rôle principal du premier film réalisé par Déborah Lukumuena, qu’on a pu découvrir dans « Divines ». Donc là elle est réalisatrice. Ça s’appelle « Championne ». »
-Céline : « Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter alors ? » »
-Annabelle L. : « Tout le bonheur du monde ! »
Interview réalisée par Céline Pilati – Texte et photos par Céline Pilati
Interview de Xavier Lemaitre
Photo de Mathieu Dortomb
Xavier Lemaître est un comédien de théâtre, de télévision de culture internationale, curieux des autres et attentif à son entourage et aimant le rire par-dessus tout. Diplômé de Kedge Business School, il occupe d’abord durant plusieurs années un poste de directeur au sein de la maison Cartier. Mais en 2005, son destin se dessine après sa rencontre avec Jean-Claude Brialy qui l’a encouragé à suivre les cours d’art dramatique. Un an après, le public le découvre dans le Bourgeois gentilhomme. Puis petit à petit on reconnait son visage dans plusieurs séries télévisées, Pas de secrets entre Nous ou Section de Recherche. Début 2018, il recevra le Prix de la meilleure interprétation masculine au festival des créations télévisuelles de Luchon pour sa prestation dans la fiction « Un Adultère » de Philippe Harel aux côtés d’Isabelle Carré.
Céline Pilati :
« Vous êtes apparu dernièrement dans la série Jugée coupable sur France 3, réalisée par Grégory Ecale, un thriller familial tourné en Bretagne dans des décors somptueux. »
Xavier Lemaitre :
« Oui, dès sa diffusion, cette série a bien plu aux téléspectateurs. Dans cette histoire, c’est le retour aux sources pour Manon interprété par Garance Thenault, cette jeune femme qui veut découvrir la vérité, mais au fil du scénario, on s’aperçoit que personne n’est innocent, et tout le monde ment. Un drame familial avec un ressort psychologique. »
Céline Pilati :
« Qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario ? »
Xavier Lemaitre :
« Quand la production m’a présenté le scénario, j’ai tout de suite dit « oui ». Le casting me plaisait, c’est un plaisir de pouvoir travailler avec des personnes qui nous permettent de progresser. Le public pourrait croire au début qu’il s’agit d’une simple enquête, mais cela est bien plus intriguant. On a envie d’en savoir plus. Le courant est vite passé avec le réalisateur. Nous avons tourné sur la côte sauvage, dans des décors magnifiques, comme le domaine de la Bretèche. Le nom de la famille « Battaglia » fait penser au Sud.
J’interprète le gendre, dans ce secret familial.
Ce scénario c’est comme un cadeau très bien emballé. Le papier cadeau est brillant mais le contenu l’est encore plus ! C’est un drame familial, un thriller. C‘est enthousiasmant pour moi de collaborer avec ces acteurs, avec un réalisateur qui a mis beaucoup de cœur dans ce projet. »
Céline Pilati :
« Comment avez-vous préparé votre rôle de Nicolas Leroux, gendre de Mr Battaglia, gérant de l’hôtel ? »
Xavier Lemaitre :
« J’ai préparé mon rôle avec le plus de sincérité possible. Il a fallu jouer un personnage qui est comme détaché. « Ne pas plaire », savoir mentir, pour se fondre au mieux dans le décor. Je devais m’approprier ce caractère, pour être le plus crédible à l’écran, mettre ma sauce pour rentrer en harmonie avec l’ensemble du projet. À l’écran, mon personnage est en couple avec la fille du patriarche Battaglia interprétée par Elodie Frenck.
Nicolas Leroux a dû trouver sa place dans cette famille. Tout le monde a des choses à cacher dans cette histoire.
En me mettant dans la peau de ce personnage, j’avais de l’empathie pour celui-ci. Comme un musicien s’approprierait une partition pour une symphonie, j’ai essayé au mieux d’interpréter la partition cinématographique au service de la réalisation finale.
Il a fallu mettre un peu d’animalité dans ce personnage. Nous disons « têtu comme un âne et rusé comme un renard » : il faut donc être à la fois instinctif comme un animal et raisonné comme un homme. »
Céline Pilati :
« Votre actualité est bien remplie. Avez-vous dit oui aux différents projets que l’on vous a proposé́ ? »
Xavier Lemaitre :
« Il y a des projets qui se télescopent parfois, les plannings peuvent évoluer et se décaler, alors il faut faire un choix. Il faut savoir dire non à un projet pour dire oui à un autre qui se déroule en même temps. Dernièrement Lupin s’est enchainé avec la mini-série Sentinelle (produite par Tetra Media et réalisée par Jean-Philippe Amar pour OCS). Puis la saison 2 de l’Agent Hamilton (série scandinave) tournée en Croatie durant 5 semaines. Une série avec beaucoup de scènes d’action, dont certaines tournées sur un navire de guerre. Si deux projets se tournent en même temps, je préfère me désengager si je ne peux pas assurer correctement ma prestation. »
Céline Pilati :
« Que diriez-vous au public pour leur donner envie de regarder Jugée coupable ? »
Xavier Lemaitre :
« En quelques mots, c’est une grande saga de l’été familiale doublé d’un thriller psychologique, des meurtres en séries, des paysages grandioses et une vérité insoupçonnable.
On découvrira au fil des épisodes la vérité sur notre héroïne et sur ceux qui la dissimule… »
Céline Pilati :
« Le public va pouvoir vous apercevoir dans la nouvelle saison 9 de Candice Renoir, dans l’épisode « La beautéé ne se voit qu’avec les yeux de l’âme », diffusé le 24 septembre. C’est un rôle diffèrent, plutôt dans la comédie ? »
Xavier Lemaitre :
« Ce sera en effet ma première apparition dans Candice Renoir et j’en suis ravi. La réalisatrice, Christelle Raynal, a un vrai goût pour la comédie. Mon personnage est intéressant, fantasque et totalement déconnecté de la réalité. Le bistouri n’arrange pas toujours les choses contrairement à ce qu’il pense. C’est un exercice difficile de faire rire les gens, aujourd’hui les projets de comédie pour la télévision sont moins nombreux. Pourtant, apporter une nouvelle couleur et une légèreté au drames petits ou grands de la vie permet d’envisager les choses de façon moins stressantes. »
Interview réalisée par Céline Pilati – septembre 2021
Photo de plateau de Rémy Grandroques, tirée de Jugée Coupable
Interview de Pierre Deny et Pierre Azema
La pièce “Fausse Note”
au Festival Avignon le Off
Pièce de théâtre de : Didier Caron
Mise en scène : Didier Caron et Christophe Luthringer
Assistante Mise en scène. : Bénédicte Bailby
Distribution : Pierre Azéma (dans le rôle de H.P Muller) et Pierre Deny (dans le rôle de Léon Dinkel)
Lumières : Florent Barnaud Décor : Marius Strasser Création musicale : Vladimir Petrov
« Fausse note » comment vivre confortablement avec son passé ?
Faut-il l’effacer ou l’assumer ?
Le décor est planté : 1989 Philharmonique de Genève dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale de H.P Muller. Un visiteur arrive à sa porte.
Le chef d’orchestre bien comme il faut en façade qui mène à la baguette ses musiciens se retrouve face ce chasseur d’autographe, que va révéler ce visiteur si insistant. Il ne l’attendait pas.
Les deux personnages s’opposent, cela monte en puissance au fil des minutes, avec la musique qui accompagne divinement ce texte. Mais face à son passé qui sera mené à la baguette ?
Au fil du dialogue, petit à petit l’angoisse monte progressivement.
Les deux personnages se dévoilent avec ce passé qui ressurgit. Un huit clos magnifique ou le spectateur retient son souffle.
La direction d’acteur prend tout son sens, avec cette mise en scène minutieuse, un rythme comme une partition de musique sans fausse note, une précision d’horloger.
Un affrontement intense avec un texte puissant sur de la dentelle d’exception. L’opposition d’un gentil contre un méchant, les deux personnages semblent parfois complices dans cette adversité.
Une émotion forte ce dégage de ce duo d’acteurs qui nous embarque à la fin de la représentation, le spectateur ne sort pas indemne de la salle.
Cette pièce semble dévoiler une part d’ombre qui peut ou pourrait être en chacun de nous.
Après un beau succès au festival d’Avignon, la pièce s’est joué au théâtre de la Contrescarpe à Paris du du 4 octobre 2019 au 19 janvier 2020. Du jeudi au samedi à 21h et le dimanche à 16h30.
Texte, interview et photos Céline Pilati
Interview :
Céline Pilati : « Quelle est le sujet de Fausse Note ? Le passé rattraperait il le présent ? »
Pierre Deny : « il vaut mieux rester très évasif sur le sujet, en effet cela peut commencer comme une visite importune d’un admirateur un peu pressant qui vient voir un chef d’orchestre dans sa loge après un concert »
Didier Caron : « cela part comme une comédie, comme un Columbo puis à un moment cet admirateur qui est peut-être pas si admiratif que ça ! Qui rentre dans la loge du chef d’orchestre va tendre la situation pour une raison bien précise. »
Pierre Azéma : « Tout ce qu’on sait c’est que cela va les réunir dans leur passé et réunir leur père respectif »
Pierre Deny : « Révéler un souvenir commun »
Pierre Azéma : « Des choses pas très jolies que le chef d’orchestre aurait bien aimé garder secret. »
Céline Pilati : « Comment s’est passé le casting pour cette pièce ? »
Didier Caron : « Il y a une autre version, jouait par deux autres comédiens, mais en tout cas cette version-là, j’ai la chance que les mots soient joués par ces deux comédiens. C’est exactement cette partition là qu’il fallait jouer ! Et que joue les deux « Pierre » divinement bien. Dans ce sens je suis ravi que ce soit cette distribution, qui est la distribution ! »
Pierre Azéma : « C’est toujours un beau compliment que t’entendre que le rôle est fait pour nous ! C’est pas le cas au départ, car Didier l’a écrit tout seul dans sa chambre… car il ne savait pas qui allait le jouer encore, c’est encore un beau compliment à entendre. En tout cas ce sont des mots presque facile à dire, parce que l’histoire coule, par ce que les personnages sont profonds, avec une belle humanité. »
Céline Pilati : « Vous avez acceptez le rôle tout de suite ? »
Pierre Deny : « Il faut quand même savoir, dans une carrière d’acteur au théâtre, des rôles comme ceux si, ce sont des cadeaux et qu’on en a pas tous les trois mois. Pierre et moi, nous avons beaucoup joué au théâtre, mais très honnêtement je ne dis pas ça parce que le patron est là (sourires) c’est vraiment un cadeau, ceux sont deux fantastiques personnages et ceux sont des rôles qui nous marquent et dont on se souviendra. »
Propos recueillis par Céline Pilati
Pierre Azema, Didier Caron et Pierre Deny